La fonction barrière de la peau dépend en grande partie de l'équilibre de notre microbiote.
Toute modification du microbiote peut compromettre la bonne santé de notre peau.
La peau est le plus grand organe du corps humain et à ce titre joue un rôle essentiel de barrière protectrice. Cet effet barrière repose en grande partie sur notre microbiote.
En effet, notre peau est couverte de microbes (bactéries, champignons, virus…) qui vivent en Symbiose (en union étroite) avec notre peau et éduquent nos systèmes de défense. C’est le microbiote cutané.
Il se compose de microbes résidents et de microbes de passage.
Il s’agit d’un véritable écosystème au sein duquel la diversité et l’équilibre des différentes populations de microorganismes garantit la bonne santé de la peau, son apparence et même la manière dont nous la ressentons.
Toute modification durable de cet équilibre peut conduire à des déséquilibres cutanés qui se manifestent sous la forme d’imperfections, de rougeurs, de taches, d’une réactivité exagérée de la peau…
La colonisation de la peau débute dès la naissance. La peau du nouveau-né se couvre des microbes de la maman et de l’environnement.
A la naissance, le système de défense cutané ne possède pratiquement aucune information, la plupart des informations qui vont permettre de constituer notre répertoire de cellules de défenses proviennent des microorganismes de la peau et de l’environnement.
Il est fréquent de comparer notre microbiote à un « coach » de notre système immunitaire, il va l’éduquer puis l’entrainer soit à se défendre en cas de danger, soit à tolérer la présence des bactéries amies de la peau.
La colonisation de la peau débute dès la naissance. La peau du nouveau-né se couvre des microbes de la maman et de l’environnement.
A la naissance, le système de défense cutané ne possède pratiquement aucune information, la plupart des informations qui vont permettre de constituer notre répertoire de cellules de défenses proviennent des microorganismes de la peau et de l’environnement.
Il est fréquent de comparer notre microbiote à un « coach » de notre système immunitaire, il va l’éduquer puis l’entrainer soit à se défendre en cas de danger, soit à tolérer la présence des bactéries amies de la peau.
L’utilisation quotidienne de soins visage, de savon, shampoing, déodorant, parfum ou maquillage peut modifier la composition de notre microbiote.
Par exemple, si l’on modifie le pH de la peau (habituellement acide) en utilisant un savon. les bonnes bactéries de la peau ont tendance à se disperser.
Utilisés sous forme d’extraits, les probiotiques peuvent désormais être utilisés par voie locale. Leur contact avec les cellules de l’épiderme superficiel adresse un message qui favorise l’équilibre et apaise la peau. L’utilisation concomitante de prébiotiques favorise la croissance contrôlée de certaines bactéries amies de la peau concourant à restaurer l’équilibre de notre microbiote cutané.